(Communiqué de presse de SMOC) Dioxyde de sulfure: En 2015 Curaçao figure sur la troisième place du monde

Que l’ île de Curaçao figure parmi les top cinq de l’expulsion de CO2 par tête, c’est chose connue, mais en 2015 Curaçao a monté à la troisième place du top du monde quant à l’expulsion de SO2 (dioxyde de sulfure). La semaine passée on a publié les chiffres officiels des mesurages faits par le gouvernement en 2015 (www.luchtmetingencuracao.org). En ce qui concerne l’expulsion de SO2, il s’agit d’un record. Il paraît que l’expulsion moyenne par an de SO2 s’élève à 225 (!) micro grammes par mètre cube. En 2013 cette moyenne était de 152 et en 2014 cette moyenne était de 167. Jamais avant on ne mesurait tant de SO2 dans l’air, même pas à l’époque de Shell.

Comme Smoc à rapporté avant, la vie sous la fumée de l’Isla, même à cause de l’expulsion de SO2 à elle seule, est “hazardous” selon l’ Air Quality Index (Indice de Qualité de l’air) de US Environmental Protection Agency (Agence de Protection de l’Air). Leur conseil quant à la santé des habitants: rester dedans, surtout les enfants et les asthmatiques. 

Partout dans le monde entier, on s’efforce à améliorer la qualité de l’air et on en note les effets; Curaçao, au contraire, est le seul pays au monde où cette tendance va en sens opposé: la pollution augmente. Et c’est un développement extrêmement fâcheux. Les chercheurs scientifiques espagnols Baldasano, Valera et Jimenéz comparent dans The Science of the Total Environment en total 210 villes connues des pays bien- et moins bien développés. Seulement deux villes, Chongqing et Guiyan, les deux situées en Chine, obtiennent un score plus élevé que le score de Curaçao de 225 microgrammes par mètre cube.

Ces chiffres prouvent que la population de Curaçao sous la fumée est exposée, à la face du monde, à l’air aspiré qui est nocif à la santé, jusqu’à un mort prématuré.

Le gouvernement et le parlement se taisent et autorisent de cette manière cet écocide, causé par l’industrie au terrain de l’Isla. Il est grand temps d’attaquer à court terme ce scandale le plus grossier du Royaume des Pays-Bas.

La semaine prochaine, en Hollande, il y aura un débat concernant cette problématique. Le gouvernement de Curaçao s’est fait excuser sans en indiquant les raisons. Quant à Smoc, le gouvernement du Royaume ne pourra plus renoncer à prendre une mesure au nom du Royaume. Les habitants de Curaçao doivent être protégés non seulement contre l’expulsion nocive, mais aussi contre la gestion incorrecte du gouvernement de Curaçao et la violation grossière des droits de l’homme.

Le grafique ci-joint n’en laisse subsister aucun malentendu. Ta basta awor! (Ça suffit maintenant!)

Drs. Peter van Leeuwen, président de Smoc

Drs. Arjan Linthorst, membre de Smoc

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